Le 7 août 2022, une date désormais gravée dans la mémoire de tous les admirateurs de Daniel Lévi, le chanteur dont le talent avait su conquérir les cœurs, s’est éteint brusquement. Le rythme du temps n’a pas laissé à sa famille le luxe de lui offrir un adieu prolongé. Un ultime au revoir précipité pour cet artiste qui a marqué l’histoire musicale.
La nouvelle de la disparition de Daniel Lévi a fait vibrer les cordes sensibles de l’industrie musicale. Ce virtuose emblématique a tiré sa révérence le 6 août, à l’aube de ses 60 ans, après une lutte acharnée contre le cancer du côlon. Les préceptes de la tradition religieuse ont précipité ses funérailles, laissant un arrière-goût d’urgence à cet adieu précieux. LE COMBAT AVEC LE CANCER, UNE FAMILLE UNIE Il est de ces instants où les révélations de la vie transcendent le domaine artistique.
En 2019, Daniel Lévi a révélé qu’une tumeur implacable rongeait son côlon. Tel un mélodie bien orchestrée, il a partagé son parcours, une symphonie de luttes acharnées contre la maladie, traduite en séances de chimiothérapie. Un calvaire se dessinant sur sa route, une bataille où la maladie lui arracha une opération chirurgicale, éveilla en lui une septicémie. Son corps faillit, plongeant dans le coma cinq jours durant, privé du simple bonheur de manger, marcher, respirer.
Cependant, la lumière dans l’obscurité demeura, il tint bon. Cet interprète de « L’envie d’aimer » résista, ardent, insufflant une bravoure inébranlable dans sa symphonie de survie. Son premier combat contre le cancer remporté, il porta cette force avec lui, nourri par le soutien inconditionnel de sa compagne, Sandrine Aboukrat, une présence ancrée jusqu’aux derniers instants. UNE CONNEXION INTIME ET FAMILIALE Sous l’arène des projecteurs, il était un virtuose, un magnifique interprète. Derrière les coulisses, il était un homme, un mari, aimé profondément par Sandrine, son épouse et pilier indéfectible.
Les moments partagés dans l’intimité témoignent d’une affection pure et inébranlable. L’angoisse du combat ne trouvait d’équilibre que dans la force insufflée par celle qui partageait sa vie. La musique et l’amour fusionnaient pour créer une mélodie unique, symphonie des cœurs en résonance. L’ADIEU PRÉCIPITÉ Le 6 août 2022, l’annonce de sa disparition résonnait, triste mélodie portée par les mots de Sandrine Lévi : « Mon mari, mon roi Daniel Haim ben Sarah Lévi a rejoint le Gan Éden ». Une cérémonie expéditive s’ensuivit, le 7 août à 14h30, au cimetière juif St Pierre à Marseille, après une veillée à la Synagogue de la Rose.
Une hâte imposée par la tradition juive, telle la pulsation d’un rythme immuable. « Il importe (sauf exception) selon la loi juive de faire en sorte que l’inhumation puisse se dérouler le plus tôt possible », relatait le journal Midi Libre, fidèle à un dogme établi. L’HÉRITAGE MUSICAL ET HUMAIN Le vide laissé par l’interprète de Moïse des « Dix Commandements » a laissé une empreinte ineffaçable, une mélodie du cœur qui transcende les fans et les célébrités. Amir, quelques jours après ce départ précipité, a exprimé son hommage vibrant sur les réseaux sociaux. Une vidéo émouvante, une interprétation collective de « L’envie d’aimer »,
une voix portant le souvenir d’un artiste chéri. La disparition de Daniel Lévi a dévoilé un chagrin partagé, une harmonie d’émotions où Patrick Bruel, Mireille Mathieu et d’autres ont apporté leur mélodie personnelle. LA DEMANDE DE SANDRINE, UN DERNIER PRIEUR Daniel Lévi s’en est allé serein, entouré par un amour profond, guidé par le soutien indéfectible de Sandrine, une âme bien-aimée. Sa voix musicale avait conquis des foules, mais ce fut dans l’intimité qu’il écrivit sa symphonie de vie, accompagné par sa compagne qui devint son pilier. Dans cette mélodie émouvante, les notes de leur amour continuent de résonner, un écho éternel dans les cœurs de ceux qui l’ont aimé.